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HÉLIOTROPOLKA

Solo Ovni pour adultes consentants.
Création 2009 – durée 1h10
 
Ecriture et jeu : Nathalie Vinot
Mise en scène : Christian Brazier
Regard extérieur : Didier Pons
Costumes : Béatrix De Nadaï

C’est l’histoire d’Abigaël Vésicule, une drôle de créature

habitée par une foule ancestrale féminine et bavarde.

Hop ! elle tombe des nues,

grimpe sur le petit vélo de la vie, dégringole,

meurt, une fois puis deux puis trois, puis…

Elle se cogne au loup, regarde ses seins pousser,

tombe en amour, chute d’ivresse, se recolle

de traviole, toujours de traviole

et repart joyeusement dans sa quête existentielle,

goûtant de tout, à bras le corps et cul par dessus tête !

« Oui car personne rien nous dire sur utérus intergalactique… »

«  Il y a là une écriture, de mots comme de scène, une figure jamais vue, une insondable légèreté qui présage haut la finesse du jeu, du geste, de la voix et une belle économie de moyens… Irréelle, désopilante , sensible, intelligente, humaine, une trouvaille à la minute mais cohérente de bout en bout, la création de Nathalie Vinot est un pur délice.  » Jacques Olivier BADIA pour Le clou dans la planche

 » Abigaël n’est que découverte, étonnement : douleurs et plaisirs se rejoignent dans une grande soif de tourner le regard vers le nouveau. D’où cette basse continue de l’espoir, cet assentiment à la vie qui sème des sourires sur les blessures. On en ressort avec une naïve joie d’enfant, étonné que cette simplicité, ces petites choses mises bout à bout, puissent remuer une si forte émotion. Un coup de cœur, assurément !  »  Manon ONA pour Le clou dans la planche

HELIOTROPOLKA (nf 2008) dérivé du macératien intérieur Niliutropulka  « danse, chante et la nuit fuira » .

1 Danse rituelle de renaissance à pratiquer dans un champs de tournesols avec un pain rond sur le ventre et une couverture rouge sur la tête, pour les filles prépubères ayant croisé le loup.

2 Tracé géométrique laissé au sol par des chaussures rouges quadrillant l’espace et indiquant de façon symbolique le chemin vers la lumière.

3 Cf : herbe de Saint Fiacre ; mélange hallucinogène sacrée très prisée des petites guerrières de la Macération intérieure, réalisé à base d’héliotropes décantés dans de la vodka et serviteur de véhicule psychédélique pour basculer dans un espace onirique.

4 Par extension : récit initiatique de vie mort vie, parlé, chanté, psalmodié, proféré, dansé par une drôle de créature habitée par la joie d’être au monde.

 En résumé, Héliotropolka c’est l’histoire d’Abigaël Vésicule tout simplement…

 

Mon sentiment, c’est que nous marchons sur un fil au dessus d’un gouffre et que notre vie est en partie réglée par la recherche de l’équilibre. Les yeux rivés sur la corde, les mains tendues vers un appui, une prise. Cette préoccupation a souvent le dessus et nous empêche d’être des êtres humains. Et je crois qu’il faut être un être humain pour inventer sa vie ou créer quelque chose. Mais comment devenir un être humain ? Et comment inventer sa vie, ou créer quelque chose ? Et bien je ne sais pas trop, mais peut être qu’il faut utiliser les moyens les plus simples et les plus directs. Comme par exemple se servir de nos mots et de notre corps. Et choisir et organiser de la façon la plus singulière possible ce que l’on veut dire, son point de vue et puis essayer de les transmettre de la manière la plus complète. Donner des exemples concrets de l’existence, de la vie pour que tout le monde se souvienne, se rappelle à soi même. Bien sûr c’est «une recherche permanente», «une quête infinie» et tout, et tout, et tout… Mais finalement que peut on faire d’autre ?

Et je crois que c’est justement ce que fait tout le temps Abigaël ; elle choisit, elle oscille, se rappelle, joue sa vie et cherche à chaque instant, en s’intéressant d’avantage à ce qui peut faire d’elle une être humaine plutôt qu’à ce qui la blesse ou l’abime. Et lorsque des créatures font cela je les aime, parce qu’alors les choses et le monde trouvent en leurs bouches plus amples traductions. C’est un moment particulier, c’est peut être ça le courage. Christian Brazier (Metteur en scène)

AGENDA :

 

21 novembre 2008 : Première apparition d’Abigaël Vésicule au Ring -Toulouse 31- durée 30 mn.

2009 :

27 janvier au 6 février : Théâtre Le Vent des Signes – Toulouse – durée 45 mn.

15 au 19 septembre : Théâtre du Grand Rond – Toulouse- durée 1h

16 octobre : 1ère partie de Jacky Star à la Salle Nougaro – Toulouse

22 au 31 décembre : La Cave Poésie – Toulouse

2010 :

19 et 20 mars: Festival le Printemps du Rire au Centre Culturel Lalande – Toulouse.

10 juillet : Festival Les voisins – Arbas 09 – durée 1h10.

23 Août : Festival Paroles de Conteurs – Vassivière 23.

4 au 8 octobre : Résidence au Théâtre de La Digue pour une recréation lumière.

14 Octobre : Centre culturel Bellegarde – Toulouse

2011 :

27 janvier : Centre culturel Bonnefoy – Toulouse.

12 février : MJC La Maisoun – L’isle Jourdain 32.

25 et 26 février : Festival L’ivresse des Mots au Biplan – Lille 59.

8 au 31 juillet : Péniche Didascalie – Festival Off d’ Avignon 84.

2012 :

17 mai : Ouverture du Festival Théâtre Amateur – Labastide St Pierre 82.

18 mai : Festival Le temps des Cerises au Théâtre du Pavé – Toulouse.

30 septembre : Chez ta mère – Toulouse.

2014 :

5 et 6 Septembre : Festival les Décousues – Coutures 82.

22 au 26 Avril : La cave Poésie – Toulouse.

2015 :

9 janvier : Régions en Scène Aquitaine /Midi Pyrénées – Hendaye 64

28 Novembre : Dernière d’ Héliotropolka à l’Espace culturel du Bois Fleuri – Lormont 33.