HÉLIOTROPOLKA

Solo Ovni pour adultes consentants
Création 2009 / Fin 2015 – durée 1h10

Ecriture et jeu : Nathalie Vinot
Mise en scène : Christian Brazier
Regard extérieur : Didier Pons
Costumes : Béatrix De Nadaï
Soutiens : Conseil Régional Midi Pyrénées /
Mairie de Toulouse / Théâtre de la Digue.

C’est l’histoire d’Abigaël Vésicule, une drôle de créature
habitée par une foule ancestrale féminine et bavarde.
Hop ! elle tombe des nues,
grimpe sur le petit vélo de la vie, dégringole,
meurt, une fois puis deux puis trois, puis…
Elle se cogne au loup, regarde ses seins pousser,
tombe en amour, chute d’ivresse, se recolle de traviole,
et repart joyeusement dans sa quête existentielle,
goûtant de tout, à bras le corps et cul par dessus tête !
« Oui car personne rien nous dire sur utérus intergalactique… »

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« Il y a là une écriture, de mots comme de scène, une figure jamais vue, une insondable légèreté qui présage haut la finesse du jeu, du geste, de la voix et une belle économie de moyens… Irréelle, désopilante , sensible, intelligente, humaine, une trouvaille à la minute mais cohérente de bout en bout, la création de Nathalie Vinot est un pur délice.  » Jacques Olivier BADIA pour Le clou dans la planche

« Abigaël n’est que découverte, étonnement : douleurs et plaisirs se rejoignent dans une grande soif de tourner le regard vers le nouveau. D’où cette basse continue de l’espoir, cet assentiment à la vie qui sème des sourires sur les blessures. On en ressort avec une naïve joie d’enfant, étonné que cette simplicité, ces petites choses mises bout à bout, puissent remuer une si forte émotion. Un coup de cœur, assurément !  » Manon ONA pour Le clou dans la planche

HELIOTROPOLKA (nf 2008) dérivé du macératien intérieur Niliutropulka          « danse, chante et la nuit fuira » .

1 Danse rituelle de renaissance à pratiquer dans un champs de tournesols avec un pain rond sur le ventre et une couverture rouge sur la tête, pour les filles prépubères ayant croisé le loup.

2 Tracé géométrique laissé au sol par des chaussures rouges quadrillant l’espace et indiquant de façon symbolique le chemin vers la lumière.

3 Cf : herbe de Saint Fiacre ; mélange hallucinogène sacrée très prisée des petites guerrières de la Macération intérieure, réalisé à base d’héliotropes décantés dans de la vodka et serviteur de véhicule psychédélique pour basculer dans un espace onirique.

4 Par extension : récit initiatique de vie mort vie, parlé, chanté, psalmodié, proféré, dansé par une drôle de créature habitée par la joie d’être au monde. 

En résumé, Héliotropolka c’est l’histoire d’Abigaël Vésicule tout simplement…

 

Mon sentiment, c’est que nous marchons sur un fil au dessus d’un gouffre et que notre vie est en partie réglée par la recherche de l’équilibre. Les yeux rivés sur la corde, les mains tendues vers un appui, une prise. Cette préoccupation a souvent le dessus et nous empêche d’être des êtres humains. Et je crois qu’il faut être un être humain pour inventer sa vie ou créer quelque chose. Mais comment devenir un être humain ? Et comment inventer sa vie, ou créer quelque chose ? Et bien je ne sais pas trop, mais peut être qu’il faut utiliser les moyens les plus simples et les plus directs. Comme par exemple se servir de nos mots et de notre corps. Et choisir et organiser de la façon la plus singulière possible ce que l’on veut dire, son point de vue et puis essayer de les transmettre de la manière la plus complète. Donner des exemples concrets de l’existence, de la vie pour que tout le monde se souvienne, se rappelle à soi même. Bien sûr c’est «une recherche permanente», «une quête infinie» et tout, et tout, et tout… Mais finalement que peut on faire d’autre ?

Et je crois que c’est justement ce que fait tout le temps Abigaël ; elle choisit, elle oscille, se rappelle, joue sa vie et cherche à chaque instant, en s’intéressant d’avantage à ce qui peut faire d’elle une être humaine plutôt qu’à ce qui la blesse ou l’abime. Et lorsque des créatures font cela je les aime, parce qu’alors les choses et le monde trouvent en leurs bouches plus amples traductions. C’est un moment particulier, c’est peut être ça le courage.
Christian Brazier (Metteur en scène)

Agenda :

2008 :
21 Nov – 1ére apparition au Ring 30 mn -Toulouse (31)
2009 :
27 Janv au 6 Fév – Théâtre Le Vent des Signes 45 mn – Toulouse
15 au 19 Sept – Théâtre du Grand Rond 1h– Toulouse
16 Oct – 1ère partie de Jacky Star – Salle Nougaro – Toulouse
22 au 26 Déc – La Cave Poésie – Toulouse
2010 :
19 et 20 Mars – Festival Printemps du Rire – CC Lalande – Toulouse.
10 Juil – Festival Les voisins 1h10 – Arbas (09)
23 Août – Festival Paroles de Conteurs – Vassivière (23)
4 au 8 Oct – Recréation Lumière – Théâtre de La Digue – Toulouse
14 Oct – Centre culturel Bellegarde – Toulouse


2011 :
27 Janv – Centre culturel Bonnefoy – Toulouse.
12 Fév – MJC La Maisoun – L’isle Jourdain (32)
25 et 26 Fév – Festival L’ivresse des Mots – Le Biplan – Lille (59)
8 au 31 Juil – Péniche Didascalie – Festival Off d’ Avignon (84)
2012 :
17 Mai – Ouverture Festival Théâtre Amateur – Labastide St Pierre (82)
18 Mai – Festival Le temps des Cerises – Théâtre du Pavé – Toulouse.
30 Sept – Chez ta mère – Toulouse.
2014 :
5 et 6 Sept – Festival les Décousues – Coutures (82)
22 au 26 Avril – La Cave Poésie – Toulouse.
2015 :
9 Janv – Régions en Scène Aquitaine /Midi Pyrénées – Hendaye (64)
28 Nov – Dernière d’ Héliotropolka – Espace du Bois Fleuri – Lormont (33)

Nathalie Vinot
Comédienne, autrice, chanteuse,
fondatrice de la ChapKa Cie.

 

En 1996 fraichement sortie de l’école de théatre la 3BC Cie, elle cocréé « Les Petites Faiblesses » : un trio a cappella virevoltant avec Christelle Boizanté et Céline Pique remplacée par Emmanuelle Yacoubi plus tard. Elles tourneront pendant 10 ans, 500 concerts, premières parties de Juliette Gréco, Anne Sylvestre, Claude Nougaro, Pierre Perret, Richard Desjardins.

Depuis 2009, elle propose des formes singulières mêlant écriture poétique, théâtre, clown et chant.
Dans ses deux solos : « Héliotropolka » et « Olga », elle puise dans la cruauté archaïque du conte, pour flirter avec l’universel et l’intime. Seule en scène, sans artifices, elle réinvente un théâtre de l’épure, sous le regard aigu de Christian Brazier à la mise en scène.
A partir de 2015, elle découvre le grand plaisir de jouer pour des enfants, d’inventer et de fabriquer un univers plastique, grâce à sa collaboration intense avec Nathalie Hauwelle du Groenland Paradise. Elles créent ensemble deux spectacles jeune public : « Papier Ciseaux Forêt Oiseaux » qui tournera dans toute la France (300 représentations,TUM, Région en Scène, Le Chaînon Manquant…) et « Où va ton impatience ? » pour les collégiens.
En 2024 forte de cette expérience, elle se recentre sur sa propre compagnie et elle invite Jeanne Videau, pour créer « HULUL » en 2025.