BLUMEN BONES

 

Concert Conte Rock n’ Roll – Création 2012

Ecriture, récit et chant : Nathalie Vinot

Guitare, chant, harmonica et boucles : Victor Mayol

 

C’est une balade dans une Amérique mythique

peuplée d’icônes blues et rock’ n’ roll,

un road movie raconté en français et chanté en anglais.

On y croise Tom Waits sur un petit vélo, deux corbeaux,

une Cadillac rose, des bassines d’eau, Jimmy Hendrix sur orbite,

une grenouille qui parle, le fantôme de Ray Charles,

quatre pingouins, Elvis en néon sous la pluie,

Willy Deville léchant les gants de Rita Hayworth,

un épouvantail dépressif, des oies saoules …

Et la route, ma petite vieille, la route.

 
 

 

Nathalie Vinot tisse une trame fantasmagorique musicale et cinématographique : un hommage débridé à la mythologie américaine. Elle invente un conte rock’n roll, à grand coup de panoramiques hollywoodiens et teinte son fil rouge au bleu méthylène de sa fantaisie poétique. Pendant que Victor Mayol envoûte le récit d’une rythmique électrique et tendre puis emporté par la fougue d’un picking distordu, chante le blues rouge qui court dans ses veines de sorcier picard. Car nous avons tous un petit bout des USA dans nos mémoires sensorielles : L’ odeur du bitume de Sunset boulevard, le son de la sirène des flics, les néons des motels au bord de la route et dans nos poches un peu de sable du Grand Canyon…

 

Tribute to : Fats Waller, Tom Waits, Elvis, Ray Charles, Willy Deville, Jimmy Hendrix, Eric Burdon, Nina simone, Canned Heat, Slim and Slam, Carl Perkins, John Ford, Emir Kusturica, Mary Poppins, Marge Simpson, Les frères Cohen, Billy Wilder, Jane Birkin, Rita Hayworth, Stephen Spielberg, Richard Brautigan, Toni Morrisson, Bertrand Blier, Captain Beefheart…

 » Ce concert haut perché sur des fils invisibles hérite bel et bien de la fantaisie abigalovésiculienne, mais c’est aussi en ex-Petite Faiblesse que Nathalie Vinot revient vers la chanson. Sa voix protéiforme, quant à elle, ne l’a jamais délaissée. On en connaît l’amplitude comme la théâtralité, et des corbacs à la grenouille c’est presque Toonville qui s’invite au Grand Rond, aux côtés d’interprétations plus suaves. Victor Mayol, quant à lui, drague les profondeurs de sa voix grave, imitant les accents des plus célèbres sans que l’on parvienne à décider la part de l’hommage et la part du décalage parodique.
Une road music qui vaut comme téléportation immédiate, direction no man’s land, smoking songs down to the filter.  »

Manon Ona pour Le Clou dans la planche le 12/05/2012